Les photographes

Nous parlerons ici des grands maîtres de la photographie.

 Nous commencerons par Brassaï.

 Brassaï, pseudonyme de Gyula Halász, né le 9 septembre 1899 à Brasov, une ville austro-hongroise et rattachée à la Roumanie depuis.
Il était un photographe français d'origine hongroise, et aussi dessinateur, peintrens sculpteur et écrivain. C'est André Kertész, un autre photographe hongrois qui lui apprendra l'art de la photographie et lui fait connaître le Tout-Paris suurréaliste. C'est là le début d'un fabuleux travail sur la vie nocturne parisienne.
Ses photographies offrirent à Brassaï  une célébrité internationale.
En plus de ses oeuvres photographiques, Brassaï écrivit 17 livres et de nombreux articles, dont en particulier Histoire de Marie, publié avec une une introduction de Henry Miller. Il meurt le 8 juillet 1984.

 

Voici maintenant Edouart Boubat.

 Edouard Boubat, né en 1923 et enfance dans le quartier de Montmartre à Paris, étudie à l'Ecole Estienne, puis travaille dans un atelier de photogravure. De cette époque il écrit :"La lumière glauque des laboratoires de photogravure où je coulais sur une plaque de verre le collodion faisait déjà rêver : voir la vraie vie."
Il découvre la photographie en même temps que l'amour juste après-guerre, en 1946 et reçoit le prix Kodak en 1947.
Photographe du bonheur indicible, il devient indépendant en 1967 Photographe du bonheur indicible, il devient indépendant en 1967, et travaille avec l'agence Top-Rapho à l'instar de ses collègues Doisneau, Willy Ronis et Sabine Weiss. Depuis, il ne cesse de voyager, d'être publié, son travail est exposé dans le monde entier. Grand prix du livre aux Rencontres d'Arles en 1977 pour "La survivance", il reçoit en 1984 le Grand prix national de la photographie, puis en 1988, celui de la Fondation Hasselblad.
Boubat travaille et vit à Paris, rue Rosa-Bonheur, ça ne s'invente pas.
Il meurt en juin 1999.

 

Voici maintenant Henri Cartier-Bresson.

 Il né le 22 août 1908 en Seine et Marne, à Chanteloup-en-Brie. Il fait ses premiers clichés à l'êge de 23 ans en Côte d'Ivoire. Suite à son premier reportage, il parcourt le monde en tant que photographe humaniste.

On fait référence à lui sous les trois lettres HCB, il fût un des pionniers du photojournalisme allié à la photographie d'art. Connu pour la précision au couperet et le graphisme de ses compositions (jamais recadrées au tirage), il s'est surtout illustré dans le reportage de rue, la représentation des aspects pittoresques ou significatifs de la vie quotidienne. Il est l'inventeur du concept de « l'instant décisif », qui est aussi le titre du recueil où il expose sa définition de la photographie publié en 1952.

Il abandonne la photographie en 1970 pour se consacrer au dessin. Il décède le 3 août 2004.

 

Peut-être un des photographes les plus célèbres: Robert Capa.

 De son vrai nom Friedmann Endre Erno, il né le 22 octobre 1913 à Budapest. Photographe d'origine hongroise, il fut peut-être le plus grand photographe de guerre contemporain, et une figure de légende. Il a couvert les plus grands conflits de son époque. En 1935, il s'exile à Paris suite à l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne (Friedmann Endre est de confession juive), il s'invente une nouvelle identité et se fait appeler Robert Capa et travaille en free-lance, se faisant passer pour un mondain venu d'Amérique.

L'année suivante il part avec sa compagne (Gerda Taro, une étudiante allemande juive qui deviendra également photographe) en Espagne couvrir la guerre Civile aux côtés de troupes républicaines, et, à certaines occasions, il n’hésite pas à truquer ses clichésC'est durant cette guerre qu'il prit le cliché (sans trucage) intitulée Mort d'un soldat républicain et obtient une grande renommée. Il couvre la guerre d'Indochine où il trouve la mort au Vietnam, près du Tonkin, en marchant sur une mine alors qu'il voulait prendre une photo générale des soldats français. A titre posthume, la France lui décerna la Croix de guerre. Il meurt en 1954.

 

Passons maintenant à Robert Doisneau.

Il est né le 14 avril 1912, à Gentilly (Val-De-Marne). Il était un photographe français, parmi les plus populaires d'après-guerre, qui fut, au côté de Willy Ronis et d'Édouard Boubat l'un des principaux représentants du courant de la photographie humaniste française.
Robert Doisneau a publié ses photographies dans de nombreuses revues : "Caractères", "Fortune", "Life", "Match", "Picture Post", "Plaisir de France", "Point de Vue", "Réalités", "Regards", "La Vie Ouvrière".
De nombreux films, comme "Bonjour Monsieur Doisneau"(Film réalisé par Sabine Azéma pour fêter ses 80 ans.)
Il décéde 1er avril 1994.

 

Voici un autre photographe français: Izis

(IMAGE NON DISPONIBLE!)

De son vrai nom Israël Bidermanas, il né à Marijampole en Lituanie en 1911.
Apprenti photographe dès 1924, il arrive à  Paris en 1930. L’année suivante il ouvre sa boutique dans le 13ème arrondissement, dans le but de fuir les persécutions antisémites et avec le désir de devenir peintre.
 Réfugié à Ambazac dans le Limousin pendant la guerre en 1940, arrêté et torturé par les nazis, libéré par la Résistance, il prend les armes et photographie ses compagnons du maquis.
En 1946, il revient à la capitale et expose ses photos de Paris qui constituent l’essentiel de son livre « Paris des rêves » (Claire Fontaine 1949)
Il participe à de nombreuses expositions comme à New York, à Tel-Aviv, à Amsterdam…
Il est l’un des plus authentiques poètes de la photographie, fasciné par Paris.
Ses images tendres, simples, laissent une large part au rêve.
Il meurt en 1980.

 

 Voici maintenant André Kertész

 Il né le 2 juillet 1894 à Budapest.

Le photographe américain d'origine hongroise André Kertész a rencontré avec un grand succès dans le Paris de la pré Deuxième Guerre mondiale. Reconnu comme un pionnier dans la photographie de petit format (utilisant la caméra Leica nouvellement présentée) et comme un membre célébré du milieu de Piet Mondrian, Fernand Léger et Tristan Tzara, il a été publié dans de nombreux magazines, y compris Vogue et Vu. Son travail était influent sur la génération suivante des photographes, y compris Man Ray, Brassaï, Moholy Nagy, Berenice Abbott et Cartier-Bresson. Il meurt le 28 septembre 1985 à New-York.

 

Voici à présent Nadar:

De son vrai nom Gaspard-Félix Tournachon, il né à Paris en 1820. Il s'essaye dans le journalisme et crée son propre journal en 1839. Il commence à prendre des photos en 1853. En 1856, Nadar est à la tête de trois journaux et d'un atelier qui connaît un énorme succès. Il connu un grand échec en 1863, lorsque "Le Géant", un ballon de 6000 mfait sa première ascension avant de s'écraser au sol.

Il meurt le 21 mars 1910.

    

 Voici un grand photographe : Willy Ronis.

 Fils d'un émigré juif d'Odessa et d'une pianiste juive, Willy Ronis né le 14 août 1910 à Paris. Il est un photographe français qui s'est consacré aux images prises sur le vif et en noir et blanc et est l'un des représentants les plus éminents de ce que l'on a appelé par la suite la photographie humaniste.

Par rapport à la vision de ses pairs, Willy Ronis développe une véritable originalité, marquée par l'attention portée à « l'harmonie chorale des mouvements de foule et à la joie des fêtes populaires ».

Belleville-Ménilmontant, Sur le fil du hasard et Mon Paris sont parmi les livres importants qu'il a publiés. On a alors pu dire que Willy Ronis, avec Robert Doisneau et Edouard Boubat est « l'un des photographes majeurs de cette école française de l'après-guerre qui a su concilier avec talent les valeurs humanistes et les exigences esthétiques du réalisme poétique ».

En 1983, il a légué son œuvre à l'État français. En 2001, il a créé sa dernière série de photos. Aujourd’hui l'œuvre de Willy Ronis est exposée dans le monde entier et ses images figurent dans les collections des plus grands musées.

Il décède le 12 septembre 2009 à l'âge de 99 ans.

 

  Nous parlerons d'un photographe encore actif: Yann Arthus-Bertrand .

Il né le 13 mars 1946 à Paris, c'est un photographe, journaliste, reporter, hommes d'affaires et militant écologiste français. Il est connu notamment pour son reportage "Terre vue du Ciel" où de magnifiques photos de la planète sont affichées. Il n'a cessé depuis 1983 jusqu'à nos jours de publier ses photos.

A la demande de l'association pyréenne de protection de l'ours « Adet, Pays de l'Ours », Yann Arthus-Bertrand est le parrain des oursons Pollen et Bambou nés dans les Pyrénés et d'origine slovène par leur mère Hvala. L'anecdote veut que « Arthus-Bertrand » signifie « Ours brillant » (Origine germanique : Berht : brillant, Ber : ours. ).


 Pour finir, voici Sabine Weiss:

 (IMAGE NON DISPONIBLE!)

Elle née en Suisse en 1924. Elle commence à photographier en 1938. Elle voyage dans de nombreux pays. Elle rencontre Robert Doisneau la fait entrer à l'agence Rapho. Entre 1953 et 1960, elle ne se consacre que sur la mode et les reportages.

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"Ce n'est pas toujours facile de rester à part et d'être incapable de rien faire sinon d'enregistrer la souffrance autour de soi." 

 Robert Capa

 SAMEDI 12 SEPTEMBRE 2009

 

   Willy RONIS, un grand maître de la photographie française, est décédé ce samedi 12 septembre. Nous n'oublierons pas cet artiste qui a marqué son époque et notre génération.

 

 

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